Pourquoi nous ne sommes pas tous des immigrants.


Il n’est pas rare d’entendre de nos jours l’argument selon lequel «tous les Québécois seraient des immigrants». Nous ne serions rien d’autre que le fruit de différentes vagues d’immigration successives, à la manière d’une courtepointe constamment agrandie. Même le Premier Ministre du Québec, Philippe Couillard, s’est fait le vecteur de cette position idéologique en y allant d’un discours assez clair le soir de la commémoration de l’attentat de Québec : «On est tous venus d’ailleurs rejoindre les Premières Nations, il n’y a que la date qui change. Et cette date ne détermine pas notre niveau de citoyenneté».

Cette rhétorique est d’une bêtise affligeante et représente bien l’idéologie multiculturaliste et mondialiste véhiculée par les partis politiques québécois modernes, poussée à un niveau encore jamais atteint par le Parti Libéral du Québec qui, plus que jamais, agit comme une extension du Parti Libéral du Canada. Ce discours est en soi porteur de la destruction de la diversité mondiale en réduisant au minimum le rôle des peuples dans la constitution des nations, et qui voit ces dernières comme étant de simples territoires administratifs peuplés de vagues successives d’immigrants. Il s’agit ici de la vision néo-libérale du monde, cette vision où il n’existe aucun peuple, mais plutôt un amas de consommateurs hors-sol, remplaçables à l’infini. Une fois de plus, nous remarquons à quel point plusieurs gauchistes véhiculant ce discours servent d’idiots utiles à ce qu’ils prétendent combattre, le néo-libéralisme.

Il est impératif pour quiconque se prétend nationaliste, c’est-à-dire quiconque plaçant la nation comme étant quelque chose de noble et de sacré, de combattre ce discours révisionniste.

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